Mon été avec Colette
Le 150ème anniversaire de Colette (1873 - 1954), célébré par La Grande Librairie en début d’année (voir ici), m’a donné une furieuse envie de me replonger dans l’œuvre de cette grande autrice. D’elle, je ne connaissais que Le Blé en herbe et L’Ingénue libertine. Parler de cette femme de lettres (mais pas que. Colette fut également comédienne, pantomime, a ouvert un salon de beauté…) en quelques lignes est une gageure. Je retiens d’elle que c’était une femme multiple - d’origine terrienne et paysanne, elle a apparemment vécu dans tous les arrondissements de Paris, a eu trois maris et plus d’amant.e.s, dotée d’un très grand sens de l’observation et de la formule. Sa prose est éblouissante. Si vous souhaitez en savoir plus sur Colette, les podcasts sont légion (j’ai bien aimé la série Un été avec Colette sur France Inter, disponible ici).
Pour évoquer les livres que j’ai lus en juillet, j’ai fait le choix de regrouper, d’une part, Les Vrilles de la Vigne, Sido et La Maison de Claudine, recueils de récits personnels où Colette célèbre ses origines paysannes, sa famille, ses amis et sa chère Bourgogne natale; et, d’autre part, Chéri et La fin de de Chéri, œuvres romanesques.
Ce billet est mis à jour en août, suite à la lecture de La Naissance du jour.