Foire du livre de Bruxelles 2023

Ce que j’en retiens

C’est en famille que nous nous sommes rendus à la Foire dimanche dernier. Le bilan du Soir sur cet évènement, qui fut un succès après une longue pause sanitaire, évoque la foule et je confirme: il y avait énormément de monde! J’en suis ressortie fatiguée, mais aussi très contente et déjà avec quelques idées pour ma visite l’année prochaine.

Mais, avant toute chose, avec quels livres sommes-nous rentrés à la maison?

Au rayon adultes:

  • Casamance de cases en cases, de Sonia Privat: un carnet de voyage très personnel de la Casamance, région du Sénégal où j’aimerais bien me rendre un jour.

  • Un Dictionnaire wolof-français et français-wolof, par Jean-Léopold Diouf, publié chez Karthala

  • Montréal Nord, de Mariana Mazza: c’est en écoutant la Librairie francophone il y a quelques mois que j’ai découvert cette humoriste et autrice québécoise. Ce livre qui évoque son enfance dans un quartier populaire de Montréal me faisait envie depuis longtempts et j’étais très contente de le trouver!

  • Nouvelles de Corée, parues chez Magellan. La Corée, bien sûr. Le Monsieur qui tenait le stand était très sympa!

  • Sénégal, la pirogue des marchands, de Sabine Cessou. Un livre de la très chouette collection “L’âme des peuples” chez Nevicata (j’ai dévoré le livre consacré à la Corée du Sud).

Au rayon enfants:

  • Gloups, j’ai avalé Cornebidouille, de Pierre Bertrand et Magali Bonniol: les enfant adorent ce personnage au langage fleuri.

  • Jules, le chevalier agaçant, de Geoffroy de Pennart: nous avons déjà emprunté ce livre à la bibliothèque mais les enfants adorent cette histoire!

  • Minusculette en automne et Le Premier Jour de Minusculette, de Kimiko et Christine Davenier: je crois que, dans la famille, c’est moi qui préfère Minusculette (les illustrations, surtout)!

  • Mona aux doigts de miel, de Marie Zimmer et Madeleine Pereira et Le Sauvage/1 + 1= 1, d’Yves-Marie Clément et Clémence Dupont, parus chez les éditions du Pourquoi pas?

  • Le plus malin et C’est moi le plus fort, de Mario Ramos: des histoires de loup, apparemment, sélectionnées par les enfants. J’ai hâte de découvrir ces histoires car je sais que Mario Ramos a beaucoup d’humour (je pense notamment à Au lit, petit monstre!)

Autrement, voici ce que je retiens de cette Foire:

  • Je savais en y allant avec les enfants que nous allions nous concentrer sur les éditeurs jeunesse, qu’il allait être difficile de chercher (et trouver) les livres que je souhaite lire et qu’il allait être impossible d’y passer plus de 2h30. Et ça n’a pas manqué. C’est très grand, il y a beaucoup de monde, il fait chaud. ..Alors, forcément: les enfants fatiguent vite (et les adultes, aussi, il faut bien l’admettre). Nous y sommes allés le dimanche matin. Peut-être y avait-il moins de monde les jours précédents?

  • Comme beaucoup de visiteurs, nous avons démarré notre visite dans le bâtiment principal où se trouvent les mastodontes (ex: L’école des loisirs, Glénat, Albin Michel)…Comme nous avons essentiellement dépensé nos sous et notre énergie chez eux, il nous restait moins de budget et de jus pour les très chouettes éditeurs qui se trouvaient dans la Gare Maritime. Or, il y avait des perles! J’aurais certes dû mieux anticipé et préparé notre visite mais on ne m’y reprendra plus.

  • Je souhaite partager mon énorme coup de cœur pour le stand des éditeurs du Grand Est, et particulièrement les éditions du Pourquoi pas? Alors que le stand des Hauts France (région très chère à mon cœur) m’a carrément filé le bourdon, celui du Grand Est était canon et recelait de pépites. J’ignorais qu’il y avait une telle vivacité créative et éditoriale dans les Vosges (département également très cher à mon cœur) et dans l’Est de la France en général. Une belle découverte.

Le Stand des éditeurs du Grand Est de la France, situé dans la Gare Maritime.

En conclusion, je suis évidemment très contente d’avoir visité cette Foire. Nous avons passé un chouette moment en famille et sommes rentrés avec une besace pleine de jolis livres. Un bilan globalement positif mais il est certain qu’un peu plus d’anticipation ne peut qu’être que bénéfique pour l’année prochaine.

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